Le premier déclic, les films Super 8 de mon grand-père ; ce ronronnement qui brise le silence, ce faisceau lumineux qui crée des images, et ressuscite les instants oubliés. Une quinzaine d'années plus tard, j'apprends à fabriquer des films, d'abord en pellicule, puis en numérique. Le premier projet, un documentaire animalier pour le cinéma, m'apprend l'humilité et la patience. Puis, mon travail de 1er assistant sur quarante courts-métrages et une vingtaine de longs-métrages (aux côtés de Julien Poupard, Eric Gautier, Jeanne Lapoirie, Victor Seguin, Noé Bach ou Jonathan Ricquebourg) aiguise mon œil et ma sensibilité. Désormais, je me laisse guider par ce désir simple : insuffler mes idées visuelles au service de la mise en scène... |